Axe 3 : Identifier les écueils dans la conception et le reporting de la recherche primaire et de la synthèse des données dans l'évaluation thérapeutique des IMIDs
Évaluer l’impact sur la synthèse des preuves des divergences de résultats entre différentes sources de données utilisées dans les axes 1 et 2 (clinicaltrials.gov, publications, documents des agences de réglementation, registres d’essais).
En ce qui concerne la qualité des données sur lesquelles nous travaillons, nous avons évalué la qualité du reporting des données de sécurité, en utilisant la grille du Consort Harm. Nous avons mis en évidence des différences du nombre d’évènements indésirables graves entre les articles publiés et clinicaltrials.gov. Nous travaillons sur l’identification de facteurs associés à un mauvais reporting, notamment la source de financement, le groupe de contrôle actif ou placebo, le facteur d’impact de la revue, l’année de publication et le type d’interventions. Nous évaluerons également le nombre et la raison des abandons d’essais, en comparant la concordance des résultats entre les publications et les données individuelles des essais (cf. Axe 1 : Efficacité des médicaments et des stratégies thérapeutiques pour les patients atteints d’IMIDs – Prédiction de la réponse au traitement en fonction des caractéristiques du patient).
Évaluer l’impact des choix méthodologiques sur les résultats des NMA
Nous avons observé que les méta-analyses en réseau (NMA) redondantes conduisent à des résultats différents (PMID : 34854074), nous avons travaillé sur les choix méthodologiques et leur impact sur les résultats des NMA. Différentes décisions analytiques peuvent entraîner une vibration de l’effet, c’est-à-dire la mesure dans laquelle une estimation de l’effet peut changer à travers plusieurs analyses distinctes. Nous avons réalisé des NMA prenant en compte toutes les combinaisons possibles permettant d’identifier quel choix méthodologique pèse le plus sur les résultats globaux. Ce travail est réalisé dans le cadre d’une collaboration avec l’équipe Evidence Synthesis Methods Research Group du Pr G. Salanti (Suisse).